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Christian Oppliger

L’histoire de SEOR est indissociable de celle de son fondateur. Christian Oppliger, un homme d'affaires passionné, perfectionniste dans l'âme et entrepreneur déterminé, a su insuffler à l'entreprise ses valeurs et sa vision. Grâce à sa détermination inébranlable et à sa volonté sans faille, il a posé les bases solides de notre entreprise


Les Origines 

    Christian Oppliger est né le 19 décembre 1946 à Sigriswil, dans le canton de Berne, en Suisse. Il est le deuxième enfant d’une fratrie de cinq. Très jeune, il développe une passion pour les travaux manuels et, ne souhaitant pas poursuivre une scolarité plus longue, il décide de se former en tant que mécanicien de précision. En 1966, il obtient son CFC chez Verkehrsbetriebe STI à Thoune, marquant ainsi le début de sa carrière professionnelle.

    Cependant, une fois son CFC en poche, Monsieur Oppliger se heurte à un manque de débouchés dans le secteur en Suisse allemande. Ne se laissant pas décourager, il entend parler d’opportunités professionnelles en Suisse romande. Motivé à progresser dans sa carrière, il choisit de s’installer à Lausanne et postule chez Bobst.

    Bien que sa vie professionnelle se déroule à Lausanne, Monsieur Oppliger conserve des liens forts avec sa famille et ses amis restés à Sigriswil. Chaque week-end, il fait le trajet pour les retrouver. C’est lors de ces déplacements qu'il rencontre Margrit Oppliger en 1968. Un an plus tard, en 1969, ils se marient et décident de s’installer ensemble à Lausanne. En septembre 1969, ils accueillent leur premier enfant, marquant un tournant important dans leur vie.

    Avec une famille à nourrir, il se consacre pleinement à son travail. Grâce à sa détermination, son expertise et son travail acharné, il devient rapidement l’un des employés les plus efficaces et rentables de son atelier. Cependant, malgré ses réussites, il ressent que ses efforts ne le conduisent pas là où il le souhaite. En 1972, alors qu'ils attendent leur deuxième enfant, Monsieur Oppliger  décide qu'il est temps de changer d’environnement professionnel. Il quitte alors Bobst pour rejoindre Bauknecht, où il débute un nouveau chapitre de sa carrière en tant que technicien spécialisé dans les réfrigérateurs.

Début d’entrepreneur

   Grâce à son nouveau poste chez Bauknecht, il fait ses premiers pas dans le secteur de l’électroménager. Il commence à se familiariser avec le fonctionnement des réfrigérateurs, mais surtout, il apprend toutes les techniques nécessaires pour les réparer. Au fur et à mesure qu’il approfondit ses connaissances, il découvre une véritable passion pour ce domaine. Cette période est marquée par une prise de conscience : Monsieur Oppliger  aspire à ouvrir sa propre entreprise, bien qu’il ne se lance pas immédiatement.

    Cependant, en 1973, ne se sentant plus à sa place chez Bauknecht et désireux de relever de nouveaux défis, il prend la décision de quitter l'entreprise. Il postule chez Hoover et signe rapidement un contrat. Parallèlement à sa carrière professionnelle, soutenu par sa femme, Monsieur Oppliger commence à travailler à son compte, posant ainsi les bases de son futur projet entrepreneurial. 

L'homme d'affaire

     Il commence progressivement à chercher des locaux où s’établir et à prendre de plus en plus de clients. En 1975, après deux ans chez Hoover, il prend la décision de quitter définitivement son poste pour se lancer à son compte. Dans sa démarche, il comprend très vite qu’une seule personne ne suffit pas pour mener à bien un tel projet, il décide donc de s’associer avec quelqu’un. Il contacte alors un ancien collègue rencontré durant ses années chez Bobst, pour savoir s’il serait intéressé par cette aventure. C’est ainsi qu’il s’associe avec Monsieur Habegger. Les deux hommes se complètent parfaitement : Monsieur Oppliger, spécialisé dans les réfrigérateurs, et Monsieur Habegger, expert en machines à laver. Pour soutenir leur projet, Monsieur Oppliger propose également à sa femme, Magrit Oppliger, de continuer à assumer son rôle de secrétaire au sein de l’entreprise. Pendant plusieurs années, ils travaillent ensemble dans cette configuration. Cependant, avec le temps, la demande augmente considérablement, ce qui pousse l’entreprise à évoluer. Face à cette croissance, ils décident d’engager leur première employée afin de mieux gérer la charge de travail au bureau. 

     Dans les années 80, toutefois, l’entreprise traverse une période difficile. En outre, le départ de son associé, Monsieur Habegger, complique encore les choses. Monsieur Oppliger se trouve alors dans l’obligation de trouver des solutions pour sauver son entreprise. Il prend la décision de transformer la société en une société anonyme (SA) afin de mieux structurer son capital et d’attirer des investisseurs. Cependant, la création d’une SA implique des exigences strictes : il faut réunir des fonds considérables et surtout, il est nécessaire d’avoir trois actionnaires pour répondre aux obligations légales. Monsieur Oppliger se retrouve donc dans la nécessité de trouver une troisième personne qui pourra rejoindre cette nouvelle structure juridique et ainsi permettre à l’entreprise de poursuivre son développement.

Déterminé

    Il va donc se tourner vers Monsieur Werner Senn, avec qui il travaille depuis 1973, pour qu’il les aide à constituer la SA. Après l’accord de ce dernier et la paperasse finalisée, ils signent la société anonyme le 16 décembre 1981. Mais plus qu’une simple formalité professionnelle, cet acte marque un tournant dans la vie de Monsieur Oppliger. Toujours animé par la volonté de faire évoluer son projet, il discute avec sa femme Magrit d’un sujet qui leur tenait particulièrement à cœur : la transmission du savoir-faire et la création d’opportunités pour les jeunes. C’est ainsi qu’ils décident d’accueillir leur première apprentie.

    Au-delà de son engagement dans l’entreprise, Monsieur Oppliger est un homme très attaché à sa famille. Il n’a jamais voulu que son travail soit une barrière entre lui et ses enfants. Il a toujours fait un point d’honneur à les suivre dans leurs activités, en particulier lors des matchs de basket du BBC Cossonay, où il était régulièrement présent pour soutenir ses enfants. Ces moments de complicité familiale étaient essentiels pour lui, et il ne manquait jamais une occasion de partager des instants précieux avec eux, même dans les périodes où le travail occupait une place importante dans sa vie.

    Un jour, lors d’un match à Cossonay, il découvre que des locaux sont disponibles dans la région. Il y voit immédiatement une opportunité. Ces nouveaux locaux offrent une meilleure accessibilité aux axes routiers et surtout, plus d’espace pour faire grandir l’entreprise. Après avoir convaincu sa femme, ils engagent les démarches nécessaires pour concrétiser ce projet. Quelques mois plus tard, l’entreprise s’installe dans ses nouveaux locaux, un véritable nouveau départ.


Une figure

    Toujours déterminé à faire prospérer son entreprise, Monsieur Oppliger redouble d’efforts pour garantir son succès. Cependant, en 2006, un coup du sort le frappe. Il apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable, ce qui l’amène à revoir ses priorités. Bien plus que l’avenir de l’entreprise, c’est désormais l’avenir de sa famille et de ses proches qui devient sa principale préoccupation. Avec sérénité et lucidité, il prend alors la décision de passer les rênes de l’entreprise à son fils cadet, avec qui il a partagé de nombreuses années de travail. Ce transfert de pouvoir n’est pas seulement une décision professionnelle, mais une volonté de confier un héritage à quelqu’un en qui il a une confiance totale.

    Même une fois la direction de l’entreprise passée à son fils, Monsieur Oppliger ne s’éloigne jamais vraiment. Il passe alors du statut de patron à celui d’employé, mais sa place au sein de l’atelier et de l’équipe est toujours aussi importante. Il réduit progressivement son taux de travail, mais n’hésite pas à revenir régulièrement dans l’atelier, un lieu où il se sentait toujours à l’aise, presque chez lui.

    Le 5 octobre 2013, Monsieur Oppliger nous quitte des suites de sa maladie. Mais malgré son départ, il laisse une empreinte indélébile dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyé. Plus qu’un homme d’affaires, c’était un homme de valeurs, un père, un mari, un mentor. Son caractère, son sens de la franchise, son dévouement à sa famille, et même ses farces qui apportaient toujours une touche d’humour au quotidien, restent gravés dans les cœurs. Il a su combiner travail et vie de famille avec une harmonie rare, et son héritage dépasse largement le cadre de l’entreprise qu’il a fondée.

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